• Rencontre avec Marion Brunet

    Le jeudi 4 février, nous avons eu la chance de rencontrer Marion Brunet...


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    Lundi 9 Mai 2016 à 16:17

    Le 4 février 2016, dès 9h30 deux classes de 3ème du collège Joseph Delteil ont pu rencontrer au Conseil Général de Limoux l’écrivain Marion Brunet, à qui l’on doit l’ouvrage Frangine sélectionné pour le concours « D’un livre à l’Aude » 2016.

    Avenante, Marion BRUNET a répondu sans tabous aux questions posées sur l’écriture de son 1er roman paru en 2013 avec plus de 9000 ventes. Elle a expliqué qu’elle avait mis 3 mois pour écrire un brouillon, puis 9 à 10 mois pour le finaliser et le rédiger véritablement. Elle a décrit aux spectateurs attentifs sa manière d’écrire : «  J’utilise beaucoup mon ordinateur, mais j’ai toujours sur moi un carnet, au cas où l’inspiration me viendrait, quand je ne suis pas chez moi ». Elle n’a pas hésité à parler des aspects financiers , des difficultés à vivre de son métier et à trouver un éditeur : « J’ai frappé à toutes les portes de grandes maisons d’édition et j’ai essuyé de nombreux refus ». 

    Ces échanges se sont déroulés dans le calme et la bonne humeur avant de finir par une incontournable séance de dédicaces auprès de quelques fans ravis. Vous pouvez vous procurer son livre au prix de 14.90 euros aux éditions Sarbacane. Souhaitons lui bonne chance pour sa participation au concours !

                                                                                                                              KPDR, 3e4.

     

     

    Interview de Marion Brunet le 4 février 2016 à Limoux.         

       Extraits parus le vendredi 8 avril 2016 :

     

    Question : Pourquoi avez-vous accepté de nous rencontrer ?

    Marion Brunet : Sans mentir, c’est parce que je suis rémunérée et aussi parce que j’aime le  

                                 contact avec les ados.

     

    Q. : Est-ce difficile d’être un auteur ?

    M.B. : Oui, car il faut trouver un éditeur. […] C’est aussi difficile, car les revenus sont instables. Un livre meurt vite !

     

    Q. : Quel pourcentage avez-vous touché sur le livre Frangine ?

    M.B. : Je touche 8% des bénéfices sur chaque livre vendu.

     

     Q. : Est-ce que les pourcentages peuvent être augmentés ?

    M.B. : Oui, ils varient en fonction du nombre de ventes.

     

    Q. : Souhaitez-vous que Frangine soit adapté au cinéma ?

    M.B. : Oui je souhaite qu’il sorte en film, mais il faut d’abord que je trouve un producteur.

     

    Q. : La couverture du livre a-t-elle un rapport avec une scène quelconque ?

    M.B. : C’est l’éditeur qui décide. La photo a été achetée sur internet, mais je suis contente

               qu’elle montre une vision optimiste du personnage de Pauline.

     

    Q. : Cela ne vous a pas choquée, quand vous avez décrit la scène où Joachim     « conclut » ?

    M.B. : J’ai eu du mal à l’écrire, car je ne voulais pas que ce soit trop vulgaire pour les jeunes

               qui lisent.

     

     

    Q. : Est-ce difficile de se mettre à la place d’un adolescent ?

    M.B. : Selon moi, le plus difficile c’était de se mettre à la place d’un garçon. J’ai été aidée par

                mon éditeur pour les réactions de Joachim. En revanche, ce n’était pas difficile de se

                mettre dans la peau d’un adolescent, car j’ai de l’expérience avec les jeunes. […]

                Même adulte, on reste toujours un enfant en soi.

     

    Q. : Est-ce que votre roman est autobiographique ?

    M.B. : Non ce n’est pas autobiographique, même si c’est réaliste. J’y ai seulement glissé 

               quelques éléments de ma propre vie, notamment un souvenir d’enfance, dont je me

               rappelle tout particulièrement. J’étais avec mon père à la plage lorsque j’ai été surprise

               par un sac poubelle, puis mon père m’a prise par la main et m’a montré que ce n’était

               pas un monstre.

     

    Q. : Pourquoi êtes-vous devenue écrivain ?

    M.B. : J’aime lire et écrire depuis mon enfance. J’adorais lire Maupassant et mes profs

                m’encourageaient à écrire. Mais pour avoir une profession stable, j’ai décidé de

                devenir éducatrice dans un centre de redressement à Marseille. Je visitais des collèges

                en difficulté et c’est à partir du vécu de chaque élève que j’ai pu m’inspirer pour

                pouvoir écrire Frangine. Je voulais poser la question : quelles solutions face au

                harcèlement ?

     

    Q. : Quel a été votre plus grand succès ?

    M.B. : C’était L’Ogre au pull vert moutarde, pour les plus jeunes en littérature jeunesse.

     

    Q. : De quoi parle votre 2e roman ?

    M.B. : La gueule du loup parle de deux jeunes filles qui partent à Madagascar avant la rentrée

               universitaire. Leur amitié va être mise à l’épreuve, car elles vont faire une rencontre

               inattendue qui les poussera à fuir à travers toute l’île.

               Mais en ce moment sort en librairie mon 3e roman depuis Frangine :

               Dans le désordre !!!

     

    Alexandre, Andrew, Clément, Elisabeth, Lauryne, Lilit, Juliette, Manon, Paul…

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